Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : le blog animonsy
  • : Ce blog est pour tous ceux qui aiment les animaux....
  • Contact

Recherche

Archives

19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 12:14
 "Le progrès moral d'une nation doit être jugé selon la manière dont elle traite ses animaux"
                                                                                                                    - Gandhi -

Une vie de chien. L’expression prend toute sa portée lorsqu’il s’agit de la vie des chiens dits « de combat ». Une existence passée dans la souffrance physique et mentale, sans jamais la moindre marque de compassion de la part de ses « maîtres ». Les chiots sont battus, affamés. Leur agressivité est exagérément développée. Une fois plus grands, ils sont livrés à de violents combats.

Douleur


Quelle que soit sa race, un chien souffre d’être soumis à des combats. Lors des affaires mettant en scène des pitbulls, il a souvent été avancé que cette race (non reconnue par la Société centrale canine) ressentirait moins la douleur que les autres. Il n’en est rien. En dépit de sa triste réputation, ce chien est un chien comme les autres, qui a mal lorsqu’il est mordu.

Eleveurs « marron »


La misère des chiens livrés au combat commence bien avant leurs premiers pas dans l’arène. Elle débute dans la moiteur des caves, dès la mise bas. Depuis la loi du 6 janvier 1999, tous les pitbulls vivant en France doivent être stérilisés. Il va de soi que des éleveurs « marron » ont conservé des animaux entiers afin de les faire se reproduire et vendre leurs chiots à prix d’or. Certes, dans les premiers mois qui ont suivi la mise en application de la loi, les chiots ont été bradés. Mais il s’agissait alors d’élevages « familiaux » qui n’avaient pas vocation à fournir des animaux pour les combats.

Sélection


Car les combats nécessitent des animaux sélectionnés. Les reproducteurs doivent répondre à divers standards, portant notamment sur la nature « athlétique » de l’animal. Dans les jours qui suivent la mise bas, les chiots les plus faibles sont supprimés. Seuls sont gardés les plus gros, qui présentent un caractère dominant.

Associaux


Les chiots sont rapidement sevrés afin de les rendre associaux envers les autres chiens. Ils n’ont donc plus de contact qu’avec des humains. Et quels contacts. Leurs oreilles sont coupées au cutter à vif au ras de la tête pour ne pas servir de prise. Afin de leur inculquer de l’agressivité, ils sont maintenus dans le noir, affamés, et régulièrement battus.

Attachement


Il existe dans ce milieu, des personnes qui détiennent des chiens de combat et affirment les aimer. D’autres qui assurent que si leur animal était si maltraité, elles ne pourraient pas les approcher. Les deux arguments ne tiennent pas. Quand on aime son animal, on ne lui veut pas de mal. Quant à l’attachement du chien à son maître, il n’est qu’à se souvenir de ce que les chiens lèchent leur expérimentateur dans les laboratoires.
 
Tests

Après quelques mois, le chiot est « testé » pour son aptitude au combat. Cela signifie qu’il est lâché sur un autre animal (le plus souvent des rats, mais ce peut être des chats, voire même des chiens volés). S’il attaque, c’est bien. S’il manque de mordant, il est battu. Si décidément, il ne vaut rien, il est abattu.

Mordant


Son apprentissage se poursuit afin de renforcer son mordant. Les modes d’emploi les plus divers sont employés, parfois même des décharges électriques. Le but est de conditionner l’animal afin qu’il ne lâche pas prise.

Bâtiments isolés


Puis vient le combat. Ces rencontres se tenaient dans des caves auparavant. Il semble qu’aujourd’hui, les participants se réunissent dans des bâtiments abandonnés et isolés, cela afin de n’être pas repérés par la police. Les chiens, affolés par l’ambiance, sont mis dans l’arène et lâchés l’un sur l’autre. Les gestes sont extrêmement rapides. Les combats ne durent que quelques minutes.

Premier sang


Le plus souvent, le duel s’interrompt au premier sang. Les animaux sont ensuite recousus par leurs propriétaires. Le recours au vétérinaire est limité au maximum, par crainte de se faire repérer pour actes de cruauté. Cela signifie que si le chien est trop mal en point, il est achevé sur place.

A mort


Il se peut aussi que le combat soit à mort. Il peut alors arriver que les deux chiens, le vainqueur et le vaincu succombent. Le cœur est violemment sollicité dans ces exercices. Il peut lâcher sous le coup du stress et de la souffrance.
Partager cet article
Repost0

commentaires

D
hello, c'est moche que ca existe ce genre de pratique j'trouve :-( j'pensais pas que ca se fait encore....
Répondre

Articles RÉCents

CatÉGories